Marion PETIPAS, naturopathie et ayurvéda à Vry (près de Metz)

Gemmothérapie

Gemmothérapie à Vry

Gemmothérapie

Les plantes nous offrent des ressources surprenantes, aides efficaces et naturelles lorsque nous cherchons des remèdes. Chaque année, les arbres, las arbustes, les plantes manifestent leur potentiel énergétique à travers leurs bourgeons. Ces tissus embryonnaires contiennent un trésor particulier de substances actives : enzymes, vitamines, minéraux, hormones végétales…, substances que l’on retrouve sous forme de traces une fois les plantes adultes. Les principes actifs ne sont pas toujours les mêmes dans la forme bourgeon et dans la plante. Ils contiennent plus d’actifs nucléiques (ADN et ARN) que les autres tissus mais également des hormones de croissance qui disparaissent dès la formation de chlorophylle.

Gemmothérapie

La gemmothérapie est utilisée depuis des milliers d’années en médecine ayurvédique et en médecine traditionnelle chinoise et a été redécouverte à la fin des années 50 par le Dr Pol HENRY. Ce médecin belge bruxellois, crée la méthode en 1959 et publie ses travaux en 1970 sous le nom de « Phytoembryothérapie » c’est-à-dire l’utilisation des tissus embryonnaires des plantes et des arbres.

Plus tard, le Dr Max TETAU donnera à cette méthode le nom de « Gemmothérapie », terme utilisé aujourd’hui.

Le mot « Gemme » du latin « gemmae » qui signifie « bourgeon » est utilisé à la fois pour les bourgeons et pour les pierres.

BOURGEON : « organe situé le plus souvent soit à l’extrémité d’une tige, soit à l’aisselle d’une feuille, et comprenant un point végétatif entouré d’ébauches de feuilles ; bourgeons à fruits, à fleurs, à bois, à feuilles… »

Le bourgeon assure la croissance et la ramification des tiges : c’est le débourrement.

La gemmothérapie, domaine de la phytothérapie, utilise les bourgeons et jeunes pousses d’arbres et d’arbustes récoltés au printemps, à un moment de leur cycle de développement naturel. Après récolte, ils sont mis, frais, dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine, 3 solvants qui permettent l’extraction des principes actifs.

Les bourgeons et les jeunes pousses renferment toute l’information du Totum de la plante, soit l’ensemble des substances naturelles contenues dans la plante : racines, tiges, feuilles, fleurs et même graines d’où l’appellation de phytothérapie globale.

Tout végétal, quelle que soit sa vitalité ou sa taille, peut traverser des périodes pendant lesquelles l’environnement devient perturbant voire hostile. La richesse en minéraux et nutriments du sol (élément Terre), la température (élément Feu), l’humidité (élément Eau), le vent (élément Air) sont autant de facteurs potentiellement perturbants.

Face à des difficultés, les plantes se mettent en résistance pour leur permettre de s’adapter au mieux aux conditions de vie. Cette résistance se manifeste par exemple par :

  • La réduction de la taille
  • La dessiccation (assèchement))
  • Le métabolisme végétal ralenti
  • La formation accélérée de spores, de graines qui permettent au végétal, si les conditions redeviennent favorables de germer, de croitre et recréer un organisme semblable et donc d’assurer son développement.

« Tels l’homme, pieds dans la terre et tête au ciel, les bourgeons appartenant aux tiges des plantes ou des arbres sont le lien entre ciel et terre ».

Dans le bourgeon, existe une opposition entre matière et énergie. La matière est très réduite, tant en poids qu’en volume et l’énergie est très grande :

En médecine chinoise : petite matière = petit Yin mais à un petit Yin correspond un grand Yang.

Les bourgeons :

Ils évoluent de leur formation au débourrement d’août à avril à peu près 9 mois.

Il est donc important de les récolter dès que l’environnement les « active » au printemps et de prélever sur des plantes, arbustes ou arbres préservés grâce à une culture biologique dénuée de pesticides, fongicides et parasiticides.

Les jeunes pousses :

Démarrent rapidement au printemps.

Il est donc aussi important d’utiliser des bourgeons de plantes sauvages, cueillis et traités rapidement, sans affecter les principes biochimiques et énergétiques par le transport, l’oxydation, la congélation, le chauffage ou le broyage.

Fabrication d’un macérât :

La méthode d’extraction dans l’eau revitalisée par la méthode Plocher (voir article sur la méthode Plocher prochainement sur mon site) permet d’augmenter la potentialisation des principes actifs :

  • La macération dans l’eau/alcool/glycérine doit être longue (entre 1 et 3 mois selon les plantes) et pratiquée à température ambiante.
  • Les préparations obtenues sont les mères des préparations : macérat-mère concentré ou macérât-glycériné concentré ou teinture-mère.

L’avantage est que l’extraction se fait avec un mélange eau/glycérine/alcool, les 3 solvants permettant la transmission du potentiel énergétique des bourgeons ou jeunes tissus.

ATTENTION : de nombreux laboratoires commercialisent des bourgeons en macérât glycériné 1D ou MG 1D, c’est-à-dire 10 fois plus dilué que le macérât-mère et plus alcoolisé, plus coûteux et moins efficace.

Aujourd’hui, l’utilisation des bourgeons, jeunes pousses et radicelles est très répandue en France et en Europe.

Ils sont principalement administrés par voie orale sous forme de compléments alimentaires. Ils sont reconnus pour leurs capacités à drainer, stimuler, rééquilibrer et régénérer divers processus physiologiques dans l’organisme. Leur action cible le  "terrain" de l’individu, soit l’ensemble de ses caractéristiques physiologiques ainsi que ses prédispositions pour agir de manière globale et profonde.

Il est préférable de toujours demander conseil à un professionnel de santé naturelle (herboriste, naturopathe, phytothérapeute…), pour toute utilisation de plantes, sous quelle forme que ce soit.

Que la gemmothérapie puisse vous apporter l’équilibre et la santé…

Prenez soin de vous

Marion

Sources : "Le langage des bourgeons au service de l'équilibre corporel" Danielle BOUSSARD 

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